la destination nomade
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la Khaima fondation (copie)

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Économie sociale, mobilité durable, savoirs ancestraux, souveraineté alimentaire, commerce équitable...

Fièrement créée en 2009 au Québec et en Mauritanie, la Fondation La Khaïma oeuvre pour le développement des communautés agro-pastorales et des populations nomades en Mauritanie.

Faites partie de l’aventure!

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Et si vous participiez à l’un des plus grands projets de votre vie?

Vous apportez :   

Votre expérience    Vos compétences   Votre motivation   Votre vision

Votre passion pour le dialogue entre les peuples

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Projets de la Fondation

 

La Khaïma

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Mobilité durable

Le projet de la route de l'Acacia

Que l’on soit sédentaire ou nomade, et que l’on vit dans le désert, la mobilité est un enjeu crucial, pour le commerce, la santé et l’éducation. Nous cherchons sans cesse à augmenter l’accessibilité en construisant et en aménageant des routes.

En Mauritanie, nous travaillons en ce moment sur le projet de La Route de l'Acacia. C’est une route verte reliant le village d’Ividjaren à la Route de l’Espoir, l’autoroute nationale passant 5km plus loin.

Phase1: Planter des acacias le long de la future route, pour que les racines fixent le sol sabloneux et bloquent le déplacement des dunes.

Phase 2: Taper la piste et construire la route avec de l’argile sur un sol bien compacté, n’utilisant ni goudron, ni machineries.

La Route de l'Acacia est un projet-pilote, qui aura des retombées durables sur le développement économique, social et écologique de la région. Cette initiative permet de faire face à des enjeux majeurs et interconnectés: la désertification, les changements climatiques et la préservation de la biodiversité.

Vous êtes un particulier? Vous pouvez faire un don, un stage, du bénévolat, de la recherche, participer à une conférence, etc.

Vous êtes une entreprise ou une OBNL? Vous pouvez faire un don, devenir commanditaire, participer à une conférence, apporter votre partenariat, etc.

 
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ÉCONOMIE SOCIALE : AGIR ENSEMBLE POUR CONTRER L'INFLATION

Quelle histoire! Depuis 2014, de l’argent est envoyé aux habitants semi-nomades de la région d'Ividjaren en Mauritanie.

Rien d'original? Oui! L'impact de l’économie sociale est énorme. Il ne s'agit pas simplement de donner de l'argent, mais d'influer sur l'économie locale. Rien de moins que de faire baisser l'inflation autour du village d'Ividjaren!

Comment? La Fondation fait des achats utiles pour les habitants et, surtout, achète en gros, ce qui aide à faire baisser les prix. Trop souvent, les nomades sont obligés de vendre leurs animaux. C'est une perte économique et symbolique majeure. Il s'agit donc de donner l'accès aux aliments de base sans qu’il en coûte trop cher aux habitants. Bien sûr, la Fondation ne fait pas de profit sur ces opérations. Ensuite, elle se retire du marché, mais jamais tout à fait! Elle est toujours là et veille constamment. Et répète l'opération chaque fois que c’est nécessaire. Notre but est de réduire progressivement cette dépendance grâce à ces divers projets qui permettent à la population locale de créer des économies durables, de manière à ne plus avoir besoin du support de la Fondation

 
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Quand on parle des compagnies minières, très présentes en Mauritanie, ce n'est pas le terme « économie sociale » qui vient en tête. Pourtant, la Fondation La Khaïma veut influencer leurs actions. Elle veut faire en sorte que ces entreprises dotent leurs projets d’un solide volet social, sans que ce volet social ne leur serve d’outil de marketing. Tout un défi…

De plus, avec l'arrivée de nouvelles compagnies minières dans diverses régions du pays, il faut mieux faire connaître l'existence des nomades de Mauritanie et leurs besoins. Nous voulons que les compagnies minières intègrent ces peuples dans leurs programmes de développement, le fassent de manière durable et trouvent des idées concrètes pour mieux servir ces populations afin de lutter contre la marginalisation.

En 2014, Atigh, le président de la Fondation, a donné un séminaire devant les assureurs des compagnies pétrolières dans le cadre des Mauritanides, la conférence sur les secteurs miniers et pétroliers de Mauritanie.

 

 

 
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CONSULTATION LOCALE, et VALORISATION DES SAVOIRS ANCESTRAUX

Rien ne peut se faire sans prendre le temps d'écouter. Depuis ses débuts en 2009, la Fondation La Khaïma consulte les habitants nomades de Mauritanie pour bien comprendre leurs besoins.

Rien ne peut se faire sans inclure les savoirs ancestraux, que l'on parle d'écotourisme, de développement durable, de plantation d’arbres, d'installation de pompes à eau à énergie solaire, de culture maraîchèreer et fruitière, d’énergie solaire pour l’éclairage et la production alimentaire ou de lutte contre la désertification.

 

 

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Souveraineté alimentaire

En 2014, des initiatives durables sont lancées en partenariat avec la coopérative agropastorale d'Ividjaren. On remet en état un ancien puits et on installe des panneaux solaires à faible coût dans plusieurs villages.

C'est un succès. La population agro-pastorale double dans le petit village d'Ividjaren, situé à cinq kilomètres de la route de l'Espoir, la route principale de Mauritanie.

Les bénévoles de la Fondation La Khaïma, dont des chercheurs, des ingénieurs et des anthropologues, animent une rencontre avec des dizaines de voisins et de citoyens, afin de trouver des solutions adaptées à la région. La Fondation contribue au financement d’une banque de semences adaptées aux milieux désertiques. Ce sont des femmes qui les récoltent et en prennent soin; elle utilisent des filets pour protéger les jeunes pousses. Parallèlement, on installe une nouvelle pompe pour pouvoir disposer d’une plus grande quantité d’eau.

Actuellement, la communauté d'Ividjaren connaît d’importantes saisons sèches que les changements climatiques rendent de plus en plus redoutables. Face à des températures record, nous cherchons de nouvelles solutions.

En 2013, un système de goutte à goutte est installé pour permettre la création d'un jardin. C'est l'occasion de rencontrer dles représentants officiels. On explique les besoins des populations nomades chef de délégation de l'Union européenne en Mauritanie, à l'ambassadeur d'Allemagne en Mauritanie et à la directrice résidente de l’agence de développement allemande GIZ en Mauritanie.

 

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L’année 2012 constitue une année majeure pour la Fondation. C'est le début des recherches sur la manière de résoudre les problèmes d’alimentation en eau. On cherche des solutions. À Ividjaren, on met sur pied un projet de nettoyage des puits. On installe même des panneaux solaires pour puiser l’eau des puits et rendre ainsi possible l’irrigation des terres.

Atigh, le président de la Fondation, donne une conférence aux Mauritanides, le grand rendez-vous des secteurs miniers et pétroliers de Mauritanie. Il met l’accent sur le développement local et explique comment communiquer avec les populations. Installer un panneau pour désigner un point d'eau dangereux, par exemple, ne sert à rien;le panneau serait récupéré pour d'autres usages. Il faut plutôt mettre en place un système d'alarme en hassanya, l'arabe dialectal local.

La même année, un grand rassemblement a lieu à Tenoubak afin de rétablir le lien entre les non-nomades et vie nomade.

 

 

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Commerce équitable : La Fondation concilie développement, dignité et plaisir

La Fondation La Khaïma jette des ponts entre les producteurs et les consommateurs en achetant localement des sacs à main et des ingrédients traditionnels, comme l’extraordinaire fleur d’hibiscus, utilisée dans le célèbre jus d'hibiscus Atigh's. Provenant de la région d'Ividjaren en Mauritanie, ils sont vendus au Canada depuis des années.

Chaque sac à main permet de payer un mois de salaire, le temps nécessaire à une couturière pour concevoir un sac. Ces beaux accessoires sont produits à partir de vieux pulls et de sacs de riz. Une deuxième vie grâce au recyclage…

Grâce à cette mise en valeur d’une pratique traditionnelle, les femmes de la communauté gagnent en autonomie et sont reconnues comme les gardiennes d’anciennes techniques de production. Grâce à elles, d’anciens motifs qui tomberaient graduellement dans l’oubli demeurent vivants et pourront même, nous l’espérons, devenir florissants. Pour la nouvelle génération d’artisans, cet apprentissage permet de préserver le lien avec les générations précédentes. C'est une fierté pour ces communautés de vendre leurs produits au bout du monde, au Canada. 

Autre production à l'honneur qui permet une juste rétribution des producteurs : Atigh's, le célèbre jus d'hibiscus bio, distribué dans 200 points de vente au Québec. La fleur d’hibiscus est le joyau du désert. Les conditions extrêmes du Sahara renforcent ses propriétés revitalisantes. Les nomades lae cultivent depuis des siècles, la préparant selon une recette ancestrale, de façon à conserver son essence naturelle. Ils obtiennent ainsi un breuvage d’un rouge éclatant qui offre une fraîcheur exceptionnelle. Bien sûr, là encore, l'argent permet aux cueilleurs de toucher un bon salaire et de développer les communautés.

 

 

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Qui sommes-nous?

Fièrement créée en 2009 au Québec et en Mauritanie par le restaurant La Khaïma de Montréal, la Fondation La Khaïma œuvre pour le développement des communautés nomades en Mauritanie.

La Khaïma, c'est aussi le Festival nomade à Montréal et en Mauritanie et la production et la vente du fameux jus d'hibiscus Atigh's. La Fondation La Khaïma, le Festival nomade, le restaurant La Khaïma et Atigh's sont dirigés par Atigh.

 

 

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La Fondation La Khaïma, ce sont de petits projets au service de grands changements.

Depuis ses origines, l’être humain est nomade en dépit de toute frontière, réelle ou symbolique. Même si, siècle après siècle, nous nous sommes sédentarisés, le nomadisme perdure encore de nos jours.

Dans un 21e siècle où tout va toujours plus vite, où les murs s’élèvent toujours plus haut et où l'on creuse la terre toujours plus profond, les peuples nomades se battent pour conserver leur mode de vie ancestral, leur savoir-faire et leurs traditions.

Ils sont la mémoire de l’humanité. Nous habitons la même planète et cela nous concerne tous.

Les changements que nous créons ici se répercutent ailleurs.  De la même façon, ce qui ce qui se passe là-bas résonne ici…

Nous devons songer davantage à ralentir notre rythme de vie et à modifier nos comportements. Nous avons beaucoup à apprendre de ceux qui ont su conserver un mode de vie simple, en accord avec la nature.

Le Festival nomade vise à faire connaître cette richesse en voie de disparition. Le message inspirant des nomades doit nourrir  notre pensée et notre imaginaire afin que nous puissions ensemble établir un système de développement durable adapté à leur mode de vie.

 

 

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Quel que soit le continent, les peuples nomades font face aux même enjeux.

Ils veulent être reconnus pour leur utilité socio-économique au sein de leur pays (élevage, sécurité alimentaire, artisanat...), faire entendre leur droit d’y vivre autrement, être valorisés pour leur savoir-faire et se prémunir contre les impacts négatifs de la mondialisation.

Que vous soyez nomade avec vos pieds ou votre tête, simple voyageur, curieux ou motivé, rejoignez-nous !